En France, l’accès à l’IVG reste difficile

Bien que la France soit devenue le premier pays au monde à inscrire explicitement dans sa Constitution la liberté garantie de l’interruption volontaire de grossesse (IVG), l’accès à l’IVG reste fragile.

“89% des personnes interrogées reconnaissent que des freins persistent dans l’accès à l’IVG” selon le baromètre d’accès à l’avortement du planning familial. Des difficultés liés notamment à des disparités d’accessibilité territoriale, un nombre d’établissements effectuant des IVG en baisse constante ou encore un défaut de formation des équipes hospitalières à la technique instrumentale. Ainsi plus de la moitié des femmes ont dû attendre plus de 7 jours pour avoir un rendez-vous, au lieu des 5 jours recommandés par l’OMS.

L’accès effectif au droit à l’IVG et à la contraception, partout et pour toutes, nécessite de mieux former les professionnel·les, de développer des nouveaux centres de santé notamment dans les zones rurales et les déserts médicaux. L’EVAR-S doit être effective dans tous les niveaux de la scolarité avec des personnels qui doivent être formés, des équipes pluridisciplinaires complètes dans les écoles et les établissements. Des campagnes de communication grand public sont également nécessaires.

À Orléans au sein du collectif féministe, la FSU45 appelle à participer à la manifestation Lundi 29 septembre à 18h place du Martroi.